Les troubles du sommeil ou l’insomnie sont d’abord de l’ordre du ressenti pour celui qui en souffre avec le corollaire d’un sommeil jugé insuffisant ou peu réparateur.
De multiples causes sont inventoriées pour expliquer les troubles du sommeil, certaines chimiques comme l’abus de somnifères ou l’absorption excessive d’excitant (café, alcool, etc.) ou bien hormonales ; d’autres organiques (douleurs musculaires, jambes sans repos, apnée du sommeil, etc.), et enfin d’autres liées à l’état du mental et de la pensée.
L’hypnose comme la sophrologie aident à retrouver une belle qualité de sommeil en lien avec ces dernières causes, en prenant en compte la dimension du stress, de la rumination, ou des troubles anxieux dépressifs.
La sophrologie, par la respiration et la visualisation, aide à s’endormir, et à respecter votre horloge biologique, et à conditionner la durée du sommeil.
L’hypnose a cette particularité de s’adapter à votre manière singulière de vivre ces problèmes d’insomnie ou d’hypersomnie, pour s’appuyer sur vos ressources déjà présentes afin de vivre autrement ces troubles. La baisse de l’anxiété liée à cette question grâce aux suggestions hypnotiques va permettre de réaliser une véritable rééducation du sommeil.
Votre énergie et votre rythme diurne peuvent être enkystés par un rythme nocturne déstructuré. En effet l’insomnie est vécue comme une volonté d’hypervigilance, un désir de contrôle engendrant une hyperactivité intellectuelle qui ne laisse pas de place au répit.
Les troubles du sommeil créent alors un malaise chronique où le sommeil n’est plus un refuge : la peur de s’endormir, puis la peur de ne plus pouvoir s’endormir, jusqu'à l’épuisement physique et moral.
L’alimentation est à la croisée des chemins : celui de l’organique, car se nourrir répond à un besoin primaire de l’être vivant, celui éminemment personnel tant le rapport à l’alimentation convoque en chacun son rapport au corps, son histoire, sa culture familiale, et enfin celui du collectif, tant elle crée du lien, et se fait l’écho de communications, voire d’injonctions sociétales.
L’adolescence est souvent un moment charnière d’apparitions de troubles liés à l’alimentation, mais cela peut se déclencher à toute période de la vie dans un contexte de stress ou de changement.
Les troubles de comportement alimentaire sont nombreux, mais trois grands types sont identifiés :
Sans rentrer dans le détail, ces trois types de troubles alimentaires peuvent avoir de graves conséquences sur le plan de la santé physique et sur celui du psychisme.
Les causes des troubles du comportement alimentaire sont multiples et complexes, et parfois largement inconscientes. Comprendre la cause (même si l’on a bien compris qu’il n’y en a pas qu’une isolée) n’est pas toujours utile, voire même freine parfois le processus de guérison.
En thérapie solutionniste expérientielle, nous ferons un pas de côté pour voir ensemble en quoi ce trouble alimentaire est un problème pour vous. Par l’hypnose notamment, ou la sophrologie, nous nous focaliserons d’une part sur la sensorialité et d’autre part, nous court-circuiterons le mental pour vivre le temps de la séance ce que vous voulez vivre à l’avenir. Les ressorts inconscients de ressources seront activés.
Il s’agira ensuite d’ancrer l’expérience pour que vous puissiez la reconvoquer entre deux séances.
Je pourrais vous demander également d’effectuer certaines tâches entre les séances pour potentialiser le changement.
Les douleurs articulaires, le mal de dos, les douleurs diffuses ou sévères du système nerveux, sont à la fois les premiers motifs de consommation de médicaments et de consultation des thérapies alternatives. C’est en partie paradoxal, mais cela dit bien ce qu’est la douleur, phénomène complexe lié au cerveau qui interprète et subit.
En effet, il existe autant de douleurs que de personnes car la douleur s’inscrit dans une histoire, dans du familial, dans du rapport au corps, ou même dans du profil psychologique. Le psychopraticien en TSE peut accompagner la gestion de la douleur. Autrement dit son apport n’est pas d’enlever la douleur mais de la rendre plus supportable.
Pour cela le psychopraticien en TSE, qu’il utilise l’hypnose ou les bases de la sophrologie, va accompagner dans une expérience de confort. Ce sera sa façon prioritaire de traiter la douleur.
Différentes techniques de gestion de la douleur ou des douleurs, peuvent être utilisées autour de deux grands ensembles : apprendre à s’associer à sa douleur pour mieux la contrôler, ou au contraire apprendre à se dissocier de la douleur, de ne plus être que douleur, afin de la diminuer.
Dans les deux cas il s’agit de poser un nouveau regard sur votre douleur, en la ciblant, en appréhendant ses différents aspects, parfois en l’humanisant : « cette douleur vous diriez quoi d’elle ? », puis de faire venir les expériences de confort les plus ajustées pour la traiter.
Avant de soulager la douleur, le psychopraticien en TSE prend en compte l’écologie de celle-ci pour son client : quel est l’avantage qu’elle soit là ? Et ce, d’autant plus que la douleur est toujours un signal que notre corps envoie à notre cerveau pour nous protéger.
Les techniques utilisées vont dépendre du type de douleur et de la singularité du client. Par exemple, la relaxation musculaire pourra être utilisée pour une douleur légère ou discontinue, alors que l’anesthésie hypnotique (qui est davantage une analgésie qu’une véritable anesthésie) pourra être utilisée pour des douleurs plus présentes.
Le thérapeute pourra en outre choisir de changer la signification de la douleur ou la signification de l’apparition de celle-ci, tout comme il pourra provoquer une distorsion perceptuelle ou une substitution de la douleur par une autre sensation.
La douleur, quand elle se chronicise, peut nous faire vivre de l’impuissance et une forme de retrait de la vie sociale : limitation des activités et des stimulations, frustration de ne pas être compris de votre entourage, isolement peuvent constituer un engrenage négatif.
La douleur est une perception, mais aussi une émotion dessous… Parlez-moi de cette expérience, et traversons-la ensemble.
De plus la douleur persistante entraine une forme d’immobilité physique puis psychique. Or, comme le rappelle le Dr Guillaume Poupard la pathologie c’est l’immobilité installée.
Pour vivre et nous tenir debout, nous avons besoin d’un minimum d’estime de nous-même. La dépendance affective, c'est être dépendant du regard de l’autre pour pouvoir s’aimer soit, s’apprécier à sa juste valeur. Cela arrive d’abord dans la sphère amoureuse, mais également relationnelle (amitié, famille, vie professionnelle). C’est lorsque s’invite la souffrance et une forme d’incapacité à vivre sans le jugement positif d’autrui que l’on peut parler de dépendance affective.
La dépendance affective engendre une faille dans la confiance en soi qui crée des comportements de fuite des conflits, d’effacement devant les autres, de peur d’être abandonné, jusqu’au risque d’accepter l’inacceptable (harcèlement, humiliation, violences). L’incapacité à prendre des décisions, l’insatisfaction chronique, le manque d’estime de soi ou les comportements compulsifs peuvent également faire symptôme.
La dépendance affective en amitié ou en amour se manifeste souvent par la jalousie, des peurs incontrôlées, ou un besoin d’exclusivité. Les preuves d’amour comme les diverses attentions seront toujours insatisfaisantes aux yeux de la personne qui souffre de dépendance affective.
Ce trouble engendre donc une difficulté à avoir des relations saines et par effet de rebond une extrême fatigue psychologique.
La mise en place d’une dépendance affective relève d’un agencement complexe et multifactoriel. Elle touche principalement les personnes qui dans leur histoire ont composé avec des liens d’attachement vulnérables, mais également les personnes hypersensibles ou qui ont vécu un traumatisme durant l’enfance ou parfois dans la vie in-utérine.
Le chemin pour guérir de la dépendance affective passe d’abord par une prise de conscience. Parfois, c'est au moment de la rupture, qu'elle soit amoureuse ou autre, que la prise de conscience arrive comme par effraction.
Le psychopraticien en TSE va accompagner la personne qui souffre de ce trouble à se reconnecter à des expériences positives qui viennent soutenir la confiance en soi et l’estime de soi.
L’hypnose est un moyen de modifier la perception du mal-être pour le regarder d’un nouvel œil, et surtout pour le vivre de manière différente. Les répercussions sur les croyances, les émotions et les comportements, seront regardées attentivement par le praticien pour vous guider dans ce processus de changement.
Le stress correspond à une réaction d’adaptation à notre environnement. Il n’est pas pathologique en soi, mais bien naturel. De ce point de vue les facteurs de stress comme les effets du stress sont multiples. On évoque parfois le bon stress avant un examen, ou une compétition, pour parler de ce conditionnement nécessaire pour s’adapter en termes de concentration, d’énergie, etc. à l’événement.
Alors pourquoi le stress devient-il parfois néfaste ? Quand la réaction d’adaptation est disproportionnée on parle de stress inadapté. Les symptômes afférents sont d’ordre physique, mental, émotionnel et comportemental.
Dans certaine situation le stress peut déboucher sur de véritable crises de panique.
Lorsque l’on vit une situation stressante, une mauvaise gestion de ce stress peut nous affecter d’une telle manière qu’une boucle d’amplification se met en place.
Vous allez alors vous sentir pris dans un engrenage de douleurs et de maux pour ce qui est du stress physique.
Sur le plan mental, les pertes de mémoire, les défauts de concentration, vont aller crescendo à mesure qu’une réaction d’anxiété prend le dessus.
Concernant le stress émotionnel, l’impact sur votre moral de vos réactions émotionnelles disproportionnées va générer de nouvelles boucles émotionnelles.
Enfin sur le plan comportemental, le retrait social, les difficultés au travail, le sommeil affecté, un laisser-aller ou de nouvelles façons de vous alimenter, vont créer là encore une chambre d’écho au stress.
La meilleure gestion du stress consiste, comme le fait le jardinier avec les ronces, à le couper à sa racine. C’est-à-dire à savoir repérer les signes précurseurs pour s’engager dans une action psychocorporelle pour le contrer.
L’amélioration de votre gestion du stress va passer par une prise de recul. Le psychopraticien en TSE peut vous aider à identifier le processus du stress chez vous : comment se déclenche-t-il, quelles sont ses sources, qu’avez-vous repéré des signes dans le corps, dans les pensées ou les comportements de l’apparition du stress ?
Ensuite par les outils de connexion à la sphère sensori-affective à disposition du praticien, que sont la sophrologie ou l’hypnose, celui-ci va vous aider à agir à la fois sur le corps et l’esprit pour atténuer, ou canaliser, l’amplification de la réaction d’adaptation.
La respiration, le lâcher-prise, l’ancrage à l’intérieur de soi de la confiance, de la sérénité, de la sécurité, sont autant d’atouts à disposition de chacun d’entre nous.
L’hypnose, en cas de crises de panique sans raison bien identifiée, pourra agir sur les sources inconscientes de celles-ci.